Le Monde, 3 juillet 1998, par Pierre Deshusses

Le livre est organisé comme cette terre sans cesse retournée, avec, au centre, la grande fosse des aventures romaines, encadrées par des récits plus brefs souvent empruntés au monde de la campagne, rythmés d’incantations parodiques et de vraies prières, successions d’anecdotes tragiques, de corps flagellés, sacrifiés, d’enfants morts, accidentés, assassinés. […]
Il n’y a pas d’explication à la cruauté, simplement des images parfois à la limite du soutenable, portées par un style précis, ciselé comme des poèmes en prose. Une façon d’entrer en concurrence avec une Église barbare et de lui opposer la véritable miséricorde, celle qui aide à vivre, sans angelots ni dorures.