L’Express, 6 février 1992, par Raphaël Sorin

[…] Un court chef-d’œuvre où François Bon, prenant comme prétexte les funérailles d’un ami, Alain, rentre chez lui. D’une prose savante, qui mêle les tournures du lieu, une « parlerie savoureuse », à de longues phrases méditatives, il fait le tour d’une douleur dont personne ne dira mot.
[…] Simenon aurait aimé ce livre laconique et reconnu la tristesse pesante qui imprègne son Rapport au gendarme ou Le Riche Homme.