Libération, 12 février 1998, par Jean-Baptiste Harang

François Bon n’est ni un saint, ni un apôtre, mais un écrivain. Cette parole qu’il donne et dont il retient le ricochet dans sa propre écriture produit une véritable forme littéraire, essentielle, puisqu’elle installe le mot, avec toute sa force et son risque d’impuissance au cœur des vies, des vies mal barrées, raturées de plein fouet.