Le Nouvel Observateur, 2 décembre 1999, par M. F.

La narratrice de ce roman, Maria, croque de manière subjective la vie de sa cadette, Isabella, jeune femme libre et anticonformiste, dont la fin sera tragique. Nous sommes dans les années soixante-dix, dans une Italie plombée par ses remous sociaux. Point d’orgue du troisième roman de la réalisatrice Cristina Comencini, l’amour que les sœurs portent à Mehmet, exilé turc, aventurier énigmatique qui laissera en guise de souvenir son manteau à Maria. Une histoire fine dont l’écriture agile et maîtrisée ressemble à celle d’une caméra.