Lire, mai 1990, par Jean-Baptiste Para

Picaresque réaliste, on remarque aussi que le fantastique rôde chez lui en coulisse et leste ses récits d’angoisse. Des brigands, des vagabonds, des déclassés hantent ses pages, personnages dignes d’une gravure de Callot ou d’une œuvre de Goya. D’une sensualité frémissante mais amère, son écriture lui permet de révéler en peu de mots le visage de la douleur humaine.