Ignacio Sánchez Mejías

L’amertume du triomphe

Traduit de l’espagnol
par Dominique Blanc.
Préface de Jean-Michel Mariou.

Collection : Faenas

96 pages

13,00 €

978-2-86432-921-3

avril 2017

La publication en Espagne de ce roman inédit d’Ignacio Sánchez Mejías, au début de l’année 2010, a constitué un véritable événement. Retrouvé dans des archives non encore classées par Andrés Amorós, essayiste et critique littéraire de renom, qui travaillait alors sur la biographie du torero poète et dramaturge, L’Amertume du triomphe ajoute une facette supplémentaire aux talents multiples d’Ignacio Sánchez Mejías : ainsi donc le torero célèbre, le dramaturge, le journaliste, le comédien, le pilote d’avion, l’homme du monde, l’instigateur du complot littéraire de la génération de 27, le président du club de football du Betis Séville était aussi romancier…

Ce court roman est un petit bijou de classicisme et d’originalité. Nourri de l’expérience de l’auteur, il met en scène des situations qui explorent les fondamentaux de la littérature tauromachique. La peur, l’ambition, l’amour impossible, l’engagement total et choisi, la mélancolie de l’impuissance. Tous ces sentiments qui s’expriment sans concession, sans limites, sont ici décrits de l’intérieur par un homme qui, comme torero, accepte le prix de ces dangers, et comme écrivain s’interroge sur ces défis et leur vanité.

L’Amertume du triomphe est le seul roman écrit par un torero célèbre. Il est inachevé. Comme le fut la vie d’Ignacio Sánchez Mejías…

Ignacio Sánchez Mejías est surtout connu, en France, par l’extraordinaire poème « Chant funèbre pour Ignacio Sánchez Mejías » que son ami Federico García Lorca écrivit après sa mort dramatique, en 1934, des suites des blessures infligées par un toro d’Ayala, le 11 août, « à cinq heures de l’après-midi », dans les arènes de Manzanares.