Arturo Loria

Arturo Loria est né à Carpi, près de Modène, en 1902, dans une famille d’industriels d’origine juive. Enfant, il suit ses parents à Florence, ville qu’il ne quittera plus – en dehors de quelques séjours aux États-Unis, en France et en Angleterre – jusqu’à sa mort en 1957.

En 1928, alors qu’il collabore à la prestigieuse revue Solaria, il regroupe, sous le titre Il cieco e la Bellona (L’Aveugle et la Bellone), plusieurs nouvelles d’abord publiées en revues, et qui seront suivies, en 1929, par un second recueil, Fannias Ventosca, puis, en 1932, par un troisième, Scuola di ballo (École de danse).

Salué dès ses débuts par des lecteurs aussi exigeants que Montale, Emilio Cecchi ou Sergio Solmi, Arturo Loria disparaîtra pourtant de la scène littéraire lors de la Seconde Guerre mondiale, sans que les raisons de cet effacement soient encore très claires : suprême indifférence à l’égard de toute reconnaissance, crainte des persécutions raciales, destruction d’une grande partie de ses manuscrits par les mines lorsque les troupes allemandes évacuèrent Florence…

Au début des années quarante avaient paru quelques pages d’un roman inachevé, Le memorie inutili di Alfredo Tettamanti (Les Mémoires inutiles d’Alfredo Tettamanti). En 1947 sera publié son œuvre théâtrale Endymione (Endymion), composée en 1942.

Après sa mort paraîtront Settanta Favole (Soixante-dix fables), le recueil de nouvelles Il compagno dormente (Le Camarade endormi) et un volume de poèmes, Bestiario (Bestiaire).

Dans les années soixante, les éditions Mondadori republieront la quasi-totalité des œuvres de Loria, mais cette édition est à son tour devenue indisponible.

Aux éditions Verdier

Chez d’autres éditeurs

Les Sirènes (nouvelles extraites de Fannias Ventosca), trad. Michel David, Desjonquères, 1986

Le Spectacle, nouvelles, trad. Michel David, Desjonquères, 1988

La Muse, (nouvelles extraites du recueil Il compagno dormente), trad. Michel David et Monique Baccelli, Desjonquères, 1988

En langue originale

La plupart des titres étant indisponibles, on se contente ici de mentionner leurs dates de parution. Publiés dans les années 1920-1930 par la revue Solaria puis aux éditions du même nom ou chez d’autres éditeurs, ils furent réédités dans les années 1960 par Mondadori.

Il cieco e la Bellona, racconti, 1928

Fannias Ventosca, racconti, 1929

Scuola di ballo, racconti, 1932

Endymione, teatro, 1947

Settanta favole, racconti, 1957

Il Bestiario, poesie, 1959

Il compagno dormente, racconti, 1960

La lezione di anatomia, racconti, 1987