Impressions du Sud, été 1991, par Robert Amutio
Du suicide de sa femme Sabina à sa propre mort, du combat contre les saisons, ce qui aurait pu n’être qu’une chronique mélancolique de l’effacement d’un lieu et d’un être – et que le roman est aussi – s’infléchit lentement vers un autre espace, dévoilant dans la profondeur des demeures la présence humaine, révélant l’existence double, fantastique et plus que réelle du village, de sa mémoire ; ce qui meurt en appelle une dernière fois aux spectres, dans la peur et l’amour.