Libération, 13 mars 2003, par Philippe Lançon

Franco, mort et vif

[…] L’ordre franquiste et sa perversion devenus style, façonnant la phrase mot à mot. Un romancier continue, depuis un demi-siècle, de le faire avec la précision d’un ciel castillan d’hiver et un humour picaresque rentré : Miguel Delibes. L’Étoffe d’un héros, publié à l’automne chez Verdier, rappelle qu’il est l’un des rares à pouvoir fermer la parenthèse qu’il a jadis ouverte.