La Quinzaine littéraire, 1er janvier 1995
Les éditions Verdier offrent régulièrement les textes qui intéressent le mundillo, c’est-à-dire le petit monde de la tauromachie et de ses amateurs. Leur choix est toujours une réussite.
On peut ici découvrir quelques pages que Picasso, plus diva que jamais, extorqua au nom de leur amitié, au grand Dominguín alors au sommet de sa gloire. […]
C’est […] une réflexion sur la dignité humaine et un hymne aux justifications possibles de l’existence : les taureaux, l’amitié, l’art, le tout dans un entremêlement merveilleux car l’attention du torero porte sur la spontanéité et l’imprévisibilité, en quelques sortes, la dignité et le duende. […] Pour Picasso, et pour l’immense figure que fut Luis Miguel, à lire absolument.