Le Matricule des anges, novembre 1995, par Thierry Guichard

Les articles de Jacques Durand sont le pire fléau pour les détracteurs de l’art taurin. Ses papiers éclairent les courses de toros de tant de manières, que des caractères d’encre qu’il aligne, c’est toute la vie, dramatique, comique et poétique qui jaillit. Écrits dans une langue apte à revêtir les couleurs de l’épopée aussi bien que celles du deuil, les textes de cet aficionado trouvent aujourd’hui l’hébergement d’un recueil propre à révéler leur qualité littéraire. Il n’est pas besoin d’apprécier la corrida pour savourer les petites histoires de la grande Histoire telles que les rapporte Jacques Durand.