L’Express, 14 mars 2012, par André Clavel

Retours à Fukushima

[…] Yoko Tawada […] dénonce la langue de bois des autorités nipponnes, qui ont longtemps dissimulé les menaces, minimisé les risques, manipulé les médias et étouffé les inquiétudes d’un peuple naturellement passéiste, tout en censurant les voix des antinucléaires. Et Yoko Tawada ajoute : « Tokyo est une ville qui continue de rire joyeusement, la nuit, avec l’électricité que Fukushima produit au péril de la vie de ses riverains. »