7e Prix Russophonie, Paris 2013
Chacun des six récits est un voyage vers un lieu décentré : la source introuvable de la Volga, les espaces infinis des steppes de l’Asie Centrale. Touva, aux confins de la Mongolie, terre de chamans où se mêlent les croyances et les langues. Tchevengour – ville mythique de l’ingénieur-écrivain Platonov, les espaces improbables de Khlebnikov, le poète errant ou encore, le parc de Priamoukhino, conçu par le père de Bakounine, que tente de sauver la nouvelle génération anarchiste. Une double interrogation court dans les écrits de Vassili Golovanov : l’exploration des espaces de la langue et de la terre, l’une et l’autre liées par une filiation secrète et complexe, et le souci de la transmission de ce qui fut à ce qui vient.