Transfuge, octobre 2009, par Damien Aubel
Joseph Gottlieb, écrivain contrarié, violoniste à l’orchestre philharmonique de Zickhorn, fait une découverte qui bouleverse ses certitudes : son grand-père n’a pas été assassiné par les nazis en 1941. Peu à peu, c’est toute l’histoire familiale qu’il va être contraint de réécrire – une plongée qui est aussi une exploration kaléidoscopique de l’Histoire.
L’exil, Israël, la musique, le nazisme : tout se mêle tandis que les frontières entre la fiction et la réalité se dissolvent. Avec ses trompe-l’œil érudits placés sous les auspices de Borges, Léonid Guirchovitch, lui-même musicien et auteur d’essais sur la musique, met l’humour au service d’une interrogation sur l’identité et l’Histoire.