VSD, 10 mars 2005
Petite fuite en « Je » majeur
Le jeune Preis veut devenir peintre. Considéré comme un toqué, il vit avec son père et sa belle-mère dans une contrée inconnue des cartes : Ijma. C’est là qu’ont été relégués les Juifs sous Staline. Par un hasard merveilleux, l’artiste est autorisé à poursuivre ses études dans la grande ville de Novograd. Son identité lui vaudra de bien étranges mésaventures. Construit comme une fresque, Apologie de la fuite oscille entre le burlesque et la tragédie. Peintre, dessinateur et musicien, le romancier russe Léonid Guirchovitch est invité au 25e salon du livre, qui se tient à Paris, du 18 au 23 mars.