Grazia, 20 septembre 2013, par Marguerite Baux
Courbet revient à la vie
Ce sont des années sans gloire ni chef-d’œuvre dans la vie du peintre Courbet, souvent expédiées en trois lignes dans les biographies, mais elles donnent ici un roman débordant de chair et de joie. En 1873, après le désastre de la Commune, l’auteur de L’Origine du monde s’exile en Suisse. Ruiné, il peint à la chaîne, se baigne, chante, boit, revit. L’éblouissant portrait d’un ogre révolutionnaire et sensuel, à vous donner des frissons panthéistes.