Le Monde, 24 mars 1995, Monique Pétillon

Il y a dans ce petit livre si intense, si épuré, une force étrange, une sorte de goût du néant, qui témoigne d’une intimité fascinée avec la mort. […] Pas de place ici pour la crainte : c’est, à travers une double ascèse, une accoutumance à la désincarnation, à l’abstraction.
Les mots aident celle qui écrit à être passionnément, silencieusement présente. […] La narratrice trace des mots légers comme des ailes d’oiseau, des phrases impalpables, à peine murmurées, des signes arrachés à l’inachevé.
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