Le Monde, 6 avril 2007, par Patrick Kéchichian
On voudrait d’abord trouver le sens du livre, le principe de son organisation, comme on cherche à se repérer sur une carte ou dans une ville inconnue. Puis on y renonce sans regrets. On devine qu’il faut suivre le voyageur, se laisser transporter au gré des discontinuités de son périple, non pas dans son caprice, mais dans ce qui sollicite son regard et anime son écriture. De Jérusalem à Zouérate, de Lisbonne à Saint-Pétersbourg, Tokyo ou Tripoli, mais aussi de la Chaux-de-Fonds à Vesoul, Marc Delouze – qui anime depuis plus de vingt ans une association très active, « Les Parvis poétiques » – note, souligne, montre.