L’Humanité, 20 mai 1992, par Jean-Claude Lebrun
On retrouve la belle écriture sinueuse de Pierre Bergounioux, qui façonne l’un des univers romanesques marquants de notre temps. […]
À travers ce texte […], on discerne mieux pourquoi et comment, dans ses romans, quelque chose d’aussi extrêmement individuel, de l’ordre de l’expérience la plus intime, a pu à chaque fois déboucher sur l’horizon de tous, construisant le lien avec le sens et, au-delà, avec l’Histoire, par l’accès à la conscience que ces expériences fondatrices sont certes irréductibles, mais qu’elles relèvent en fin de compte d’une commune nécessité.