Libération, 21 mai 1992, par Jean-Baptiste Harang
Bergounioux use du français sans réserve, des tournures qui pourraient sentir l’obsolescence au prétexte que la langue orale s’y casse le nez, des formes verbales simples puisque, malgré qu’on en ait et comme son nom l’indique, le passé simple est moins compliqué que le passé composé. À la fin de l’envoi, lorsque la quête de mémoire et la leçon d’écriture ont renoncé à bloquer le temps en arrêt sur image, le lecteur court commander chez son libraire les sept romans que Pierre Bergounioux a déjà publiés sans claironner.