La Croix, 20 février 1994, par Michel Crépu

Il n’y a qu’un temps du monde, une seule génération, mais plusieurs façons de lui appartenir. Gil Jouanard a la sienne, c’est celle d’un attentif, d’un guetteur d’autant plus subtil qu’il sait mieux que d’autres combien multiples sont les ruses que le monde emploie pour se dérober aux guets trop curieux. […]
Le grand talent de Gil Jouanard est celui d’une fraîcheur préservée. Il semble que cette écriture ne soit encore habituée à rien. N’est-ce point une bonne nouvelle ?