La Quinzaine littéraire, 16 mai 1997, par Anne Thébaud
Il est des livres qui pourraient passer inaperçus tant ils parlent de tout et de rien, de la vie ordinaire, de choses infimes, bref du plaisir de vivre. Recueillir une émotion ou la beauté d’un paysage, capturer une scène prise sur le vif dans la rue ou saisir un instant de plénitude… Composé d’une succession de fragments ou de textes en prose, C’est la vie est de cette veine-là. Mais le terme prose a-t-il encore un sens quand la matière poétique est si présente qu’une lecture habite son lecteur, bien longtemps après que l’ouvrage a été refermé ?