Lire, octobre 1998, par Bernard Morlino
Le Jour et l’Heure, « carnet de bord » des allées et venues de Gil Jouanard, relève d’une minutie clinique. Dans la lignée des Papiers collés de Georges Perros, il fait aussi écho à L’Heure de la sensation vraie de Peter Handke. […] Apôtre de la nuance, Jouanard passe au scanner tout ce qui lui est périphérique. La grâce contre la pesanteur. « L’art du peu » rend net ce qui est devenu flou à force d’ôter leur sens aux mots. Il est bon que ce siècle de conflagrations laisse entendre une littérature chuchotée.