Le Généraliste, 20 septembre 1996
D’une écriture élégante, forte et précise, volontiers précieuse […], Jean-Yves Masson conduit insensiblement son récit vers cet isolement qui donne son titre au roman. Ces années passées dans la léproserie apparaissent comme une sorte de bulle, épargnée de la folie d’un monde à feu et à sang, épargnée mais néanmoins tragique, victime non pas de la violence historique qui ravage la terre mais du drame intime que vit cette communauté oubliée de tous, isolée dans l’espace, isolée aussi de la marche globale du temps.