La Croix, 27 octobre 1990, par Michel Crépu

Ce ne sont pas tant des figures que Pierre Michon cherche ici à fixer […] que ce par quoi ces figures sont requises, ce qui les appelle du dehors vers Dehors, un ailleurs sans nom. On aurait donc tort de chercher là ce que nous trouvons précisément dans les Vies minuscules : Pierre Michon nous emmène à la recherche d’un trésor plus enfoui. Faut-il ajouter que nous avons ici une des plus belles écritures du moment ? Maîtres et serviteurs doit être lu comme on doit lire les vrais et rares livres qui circulent encore sur cette planète : mot à mot, en silence.