La République du Centre, 30 janvier 1996, par Thierry Guérin
En vérité, ce livre d’une belle richesse s’adresse à notre inconscient : il parle de grottes préhistoriques, de femmes sensuelles, de pêches miraculeuses, de fils et de mères. Le profane y côtoie une forme de sacré, le désir y retrouve les chemins de l’innocence. C’est du grand art, proche finalement de celui des Surréalistes et de leurs fulgurances éblouissantes et libératrices. Le tout écrit dans un style dense et enveloppant, plein de vie, où se rejoignent langue classique et rythmes aux couleurs modernes.