Tribune de Genève, 3 juin 1997, par Corinne Desarzens
Vos mains tremblent parce que c’est rare de tomber sur des récits aussi concentrés, avec tant de copeaux par terre, tant de combat avec le silence, tant de vertiges partagés. Michon nomme les gens anonymes, pour qu’ils soient. Pour qu’un peu de leur vérité mortelle palpite encore dans « l’hiver impeccable des livres ».