Notices bibliographiques, novembre 1998

À travers le mince récit d’un amour médiéval, le poète évoque les flamboiements d’éblouissantes miniatures. Il en décrit subtilement la technique et la symbolique. Le prétexte d’une grande famine qui frappe les héros et nous vaut des épisodes étonnants, évoquent le bestiaire d’un Jérôme Bosch. Il faut se laisser prendre par cette superbe prose poétique dont les images résonnent et frémissent pour un lecteur attentif et sensible.

Le lumineux talent de l’auteur de La Lumière du deuil s’exprime ici avec force et finesse.