La Quinzaine littéraire, 1er mai 1988, par Marie Étienne

Écrire l’intime n’équivaut pas forcément à révéler le secret. […] Le poète a aimé les mots pour eux-mêmes. Non qu’il s’en serve comme d’un écran, pour éviter qu’ils signifient. Mais parce qu’ils sont le sujet, le vrai sujet, à travers d’autres : Pasolini, des villes dans la guerre, des arrêts sur l’image, instants de vie saisis dans leur passion évacuée, la mort et le mensonge, les voix, l’hiver…