Le Monde, 7 février 1997, par René de Ceccatty

Dans les brefs chapitres où il met à nu son amour ambigu et violent pour « une Italie toujours tue sous l’extase feinte ou la hargne, sous le refus harassé d’être elle-même », Simeone fait entendre sa voix avec une émouvante authenticité. Les visites aux écrivains sont entrecoupées d’intermèdes musicaux et de visions picturales. Il y a dans ce livre une liberté à la Valery Larbaud, une ferveur tempérée par la fermeté de l’érudition et de la fidélité, dans ses émerveillements, mais aussi ses déceptions et ses angoisses.