Le Monde, 17 avril 1998, par Patrick Kéchichian

Au milieu de cette cour d’auberge bruissante d’intrigues et de petits secrets amoureux, avec ses soubrettes et ses marquises, ses valets-poètes (la superbe figure d’Androgée) et ses villageois, il y a une sorte de point d’arrêt de tout le jeu libertin, une trouée tragique […] Un funambule, dont l’exercice gratuit au-dessus du vide, livré à lui, impose silence, personnifie cet arrêt, donne figure à cette trouée.