Libération, 7 avril 1988, par Patrick Mauriès
Constituant le fond sur lequel vient se détacher l’échange, l’événement, central (« Quelque chose était arrivé, une fois, une seule, et maintenant tout était fini »). Encore cet événement est-il si essentiel, si violent qu’il ne peut se dire et que tout le récit tient à cet évitement, à une circonlocution : Maison des autres est un des plus beaux livres qu’on ait jamais écrit sur ce que la vie a, foncièrement, d’impossible.