Le Monde, 20 décembre 1991, par Patrick Kéchichian
Rien ne se perd dans l’aléatoire, le contingent, mais trouve place dans un édifice patient. L’espace émotionnel initial reste l’horizon du poème. Jamais perdue, la commotion première – l’expérience de la captivité, vécue comme retrait forcé de l’action collective – est retrouvée dans le temps du travail poétique.