Le Soir, 29 avril 2010, par Pierre Maury
Les personnages de Didier Daeninckx ont, comme l’écrivain, la mémoire longue. La plupart de ses nouvelles trouvent leur explication dans des événements oubliés de tous. Sauf de quelques uns, ce qui permet de prolonger les conséquences bien plus tard. La construction solide du récit conduit chaque texte vers une conclusion irréfutable, bien que souvent inattendue. Les mobiles habituels du crime – l’argent, l’amour – sont revêtus, du même coup, de significations inédites.