L’Accent, mars 1997
Chaque page respire, d’une manière toute particulière, dans ce roman au charme certain, dont le rythme chaloupé surprend d’abord, pour mieux séduire, discrètement. Cette Habituée est une maison, solide, massive, qui embrasse en son sein tout le tragique des vies avortées, rêvées et non vécues, que l’auteur distille avec parcimonie, oscillant sans cesse entre passé, présent et futur. […]
L’Habituée a mis quatre ans à voir le jour et n’est pas sans rappeler certains grands récits classiques, aux mouvements silencieusement narratifs ; on pense aux Hauts de Hurlevent, à Faulkner.