Virgin mégapresse, février 1999, par Cendrine de Susbielle
Il est des textes qu’on pourrait lire éclairés à la bougie, près d’un feu, loin du bruit et de la fureur de la ville. Il est des textes qui évoquent la lumière mordorée, la facture XVIIe siècle d’un Georges de la Tour ou d’un Rembrandt. Il y a quelques années, on lisait avec ferveur Tous les matins du monde de Pascal Quignard, ou encore Maîtres et serviteurs de Pierre Michon… Aujourd’hui, on lira avec tout autant de dévotion La Demande de Michèle Desbordes. […]. Il est des textes dont on ne peut dévoiler le mystère, puisqu’ils vous entraînent, crescendo, vers l’inattendu. La Demande est de ceux-là, il faut les lire et puis c’est tout.