Vanity Fair, 17 janvier 2023, par Hugo Wintrebert
Patrick Autréaux a cinq ans quand sa grand-mère décède. De ce premier deuil, il ne se souvient plus trop jusqu’à être lui-même victime d’un cancer. Les écrits de Thérèse de Lisieux, grande figure dans sa famille, vont aussi l’aider à reconstituer le passé. Combien de coïncidences entre la vie de sa grand-mère défunte et cette figure importante de la mystique ? À Thérèse, l’auteur s’adresse comme à une amie imaginaire, à la deuxième personne. « Chaque fois que j’ai lu tes souvenirs d’enfance, je me suis étonné de leur précision. Il y a tant de détails dont je suis mutilé. C’est peut-être pour cela que j’ai voulu un jour écrire sur toi, Thérèse : pour retrouver ce qui s’est perdu de moi. » Dans ce récit autobiographique, Patrick Autréaux, qui n’est pas croyant, livre une profonde réflexion profonde sur ce qu’est une vocation. Qu’elle soit religieuse ou littéraire.