Les Échos, 10 novembre 2023, par Philippe Chevilley
Le premier roman d’Élise Goldberg est un ravissement. Partant des recettes de la cuisine ashkénaze, qui ne sont pas du goût de tous les gourmets (carpe farcie, pied de veau en gelée), elle nous invite à découvrir la richesse et la subtilité de toute une culture juive. Ce faisant, elle recompose la mosaïque de ses racines, évoque le combat pour la vie de ses ancêtres polonais face à la terreur nazie. Le tout sous la forme de fragments tendres, graves ou drolatiques.