La Marseillaise, 30 août 2025
Wolfgang Hermann, qui se définit comme un poète qui écrit en prose, met en scène, dans son troisième roman traduit en français, un écrivain en proie à l’angoisse, et qu’un foudroyant malaise a conduit à l’hôpital. Contraint au repos, il profite de son immobilité en une chambre close pour effacer les frontières, et voyager à travers l’espace de ses souvenirs, où les vivants et les morts se retrouvent côte à côte. Un souci constant d’émotion qui fait de ce roman une lecture que l’on ne peut interrompre. Mention spéciale pour Olivier Le Lay, le traducteur.