Lire, octobre 2017, par Baptiste Liger
[…] L’auteur français propose, à travers son œuvre, une version très personnelle de cette production russe, sous le signe d’un nouveau genre : le « post-exotisme ». Il vient ainsi de faire paraître, sous le pseudonyme de Lutz Bassmann, l’étrange et fascinant Black Village. Trois individus, entre vie et mort, déambulent dans un décor ténébreux et chaotique où les règles traditionnelles du temps n’ont plus cours. Le récit est alors entrecoupé par « des interruptats », brèves histoires qui se répondent (mais ne se concluent jamais par un point). Déroutante, drôle et poétique, cette nébuleuse narrative nous rappelle qu’une histoire se termine avant tout dans l’esprit de ceux qui la reçoivent…