Vladimir Guiliarovski
Vladimir Guiliarovski naît en 1853 à Vologda. Encore adolescent, il part baguenauder à travers la Russie, s’improvisant, tour à tour, haleur sur la Volga, artiste de cirque, soldat, comédien, pompier… En 1881, il s’installe à Moscou et embrasse la carrière de journaliste. Fou amoureux de Moscou et de ses gens, il arpente tant les beaux quartiers que les ruelles borgnes et se fait l’ami des écrivains, des cochers, des artisans, des voleurs et des limiers.
Ses articles et ses ouvrages tels que Le Peuple des taudis (1887), Mes errances (1928) ou Gens de théâtre (publié intégralement en 1941), connaissent un succès immédiat. En 1926 paraît la première version de Moscou et les Moscovites, son œuvre majeure, où revivent lieux mythiques et savoureux parlers de Moscou, et qu’il achèvera en 1934, un an avant sa mort.
Aujourd’hui, celui que Tchékhov avait surnommé « le roi des reporters », reste une figure emblématique de Moscou et compte parmi les classiques de sa littérature.