Le Monde, 22 décembre 2000, par Patrick Kéchichian
« Mon temps n’est pas celui qui m’inclut, mais celui que j’inclus », écrit-il. Cette « inclusion » prend, chez lui, la forme de chroniques informelles des jours qui passent, des déplacements dans l’espace et des observations et réflexions – mais avec une nette préférence pour la première activité – que ces déplacements suscitent. Jouanard raconte, décrit, avec une double attirance, pour la précision d’une part, pour la rêverie de l’autre. Ainsi, il s’attache à des événements ou des circonstances parfois minuscules – du moins si on les compare à d’autres, réputés énormes », avec un soin et un scrupule d’entomologiste. D’ailleurs, il aime beaucoup l’entomologie !