Libération, 7 avril 1988, par Jean-Baptiste Harang
En soixante-six pages, Pierre Michon nous a donné ce qu’il a de plus précieux, seulement les phrases dont il est sûr qu’aucune ne manque et que toutes sont indispensables. C’est un texte à lire dans une pièce où dort quelqu’un qu’on aime, pour que quelqu’un respire le plaisir que l’on goûte, et que rien ne s’en perde.