La Quinzaine littéraire, 16 avril 1997, par Tiphaine Samoyault
Il y aura toujours des gens pour déplorer que Pierre Michon fasse double profit de ses textes, que, frappé d’une difficulté maladive à écrire, il passe des mois entiers à répéter ce qu’il a dit les mois précédents. Une lecture de ces deux livres ne me permet pas de les laisser dire : d’une part, mis en lumière avec les autres, chacun de ces textes prend un autre sens, à la fois plus lumineux et plus complexe ; d’autre part, ils sont souvent si beaux qu’ils ont sans cesse raison d’être relus.