Bulletin critique du livre français, février 1997
Les deux pièces sont traitées comme des comédies policières humoristiques, l’enquête y est d’ordre métaphysique, les scènes se succèdent rapidement dans les lieux divers : trente-trois épisodes aux titres imagés pour la première, et au contraire un découpage laconique en trois journées et une trentaine de scènes numérotées pour la seconde. La langue poétique, musicale très allusive, semble toujours à côté de son objet. Les phrases n’enferment pas le sens mais multiplient au contraire les possibilités de lecture et d’interprétation. Sous un abord quelque peu déroutant, voici une œuvre belle et forte, tentante mais complexe à mettre en scène.