Prétexte, printemps 1997, par Joël Vincent
À travers un récit éclaté en petits blocs d’une réalité réfractant l’idéologie nazie sur les facettes d’une âme d’enfant, la traductrice Claude Proriol a su éprouver les méandres de la langue de Kolleritsch, poète et philosophe. C’est ainsi que transparaît le rapport direct avec les choses, aussi bien sensoriel que sensuel, malgré le carcan nazi et la manie de tout régenter et de tout purifier, synonyme de perte du réel. […] Kolleritsch écrit pour que des ombres cessent de le hanter.