De cent poètes un poème
Poèmes traduits du japonais par René Sieffert. Calligraphies de Sôryû Uésugi
Collection : Littérature japonaise
224 pages
24,30 €
9978-2-71690-350-9
mars 2012
Lors d’un été pluvieux, un célèbre poète, Teika, décida de choisir un poème de chacun des meilleurs auteurs connus de ce temps et de les calligraphier sur des feuilles destinées à être collées sur des paravents. C’est ainsi que naquit ce recueil de cent poèmes composés entre le VIIIe et le XIIe siècle.
Au fil des siècles, ces poèmes furent transcrits sur des cartes à jouer et devinrent un jeu pratiqué au Nouvel An par tous les Japonais, petits et grands, avec championnat au niveau national dont les médias rendent compte abondamment, finale après finale. Même s’ils n’en comprennent pas toutes les subtilités, il en reste au moins le rythme, toujours impair, qui est devenu la marque indélébile de l’esthétique japonaise, différente de celle du continent laquelle privilégie le rythme pair.