C’est bien joli, quand on est pape, d’interdire la corrida par une simple bulle. Mais quand on est pape et aficionado, on est ensuite obligé de se faire raconter les corridas de la féria d’avril à Séville par un obscur prélat qui, en civil, prend des notes sur le déroulement de la lidia…
Dans ces neuf contes étranges et parfaits, qui se répondent et s’évitent en jouant avec les époques et la réalité, la tauromachie tient son rôle le plus implacable : interroger les hommes sur le sens de leur vie.
« La Mort, qui joue ici un rôle important, est un homme. Le lecteur ne devra donc pas s’étonner de l’usage du masculin à son égard, en dépit du genre que son article défini laisserait supposer. »