Traduit de l’italien par Carole Walter
Collection : Terra d’altri
192 pages
19,00 €
978-2-37856-008-9
février 2019
En 1930, Stuparich reprend son journal de guerre et décide, tout en en respectant scrupuleusement le style, d’en faire un livre qui « ne peut ni ne veut être un document historique, mais simplement un témoignage psychologique et personnel de ses premiers mois de guerre ».
Deux mois de tranchées, racontés « jour par jour, et même heure par heure, par un simple soldat ». Telle est, selon les mots de l’auteur, la substance de ces carnets. « Depuis son humble place » Giani Stuparich, volontaire triestin, intellectuel qui s’est enrôlé comme simple soldat dans les troupes italiennes – lesquelles, fauchées par l’artillerie autrichienne, essaient vainement d’arracher à l’ennemi les hauteurs du Carso – dépeint la guerre dans un journal qui « saisit la chose représentée avec une ineffaçable puissance », comme le dit Gadda dans sa recension de la première édition du livre en 1931.
« Ferme, retenu, humain », le récit de Stuparich restitue l’expérience d’un jeune homme qui affronte l’enfer de la guerre au côté de son frère cadet Carlo, avec l’esprit de service et de solidarité que seul un grand idéal peut éveiller. Mais cet idéal, l’Italie, reste hors de la tranchée, où ne comptent que la conscience d’appartenir à une génération décisive, le sens du devoir hérité de la famille, et l’attachement à la vie décuplé par la présence continuelle de la mort.
L’Obs, 7 mars 2019, par Laurent Lemire
Le Monde des livres, 15 février 2019, par Florence Noiville
Libération.fr, 15 février 2019, par la rédaction
Libération, 14 février 2019, par Frédérique Fanchette
Politis, 7 février 2019, par Olivier Doubre
Radici, 5 mars 2019
L’Italie à Paris, 8 mars 2019, par Stefano Palombari
L’Intervalle, 20 février 2019, par Fabien Ribery
Anne Boulé, « Giani Stuparich : dire la guerre », Chroniques italiennes, nº 42-43, 1995.