Joë Bousquet
D’un regard l’autre
Un regard si grand que sa nuit originelle se perdait en lui, comme un point, si vaste qu’il eût franchi la conscience du jour et de la nuit et qu’il fût silence embaumé, solitude pour avoir outrepassé les limites d’un sens. Et que ce sens eût renfermé son immensité sur l’existence des autres.
Regard, il est lumière, il est parfum, il est saveur. Silence illuminé, il est la parole à son comble.